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2014, la fleur au fusil...

A fond dans la course!

 

 

Fini pour 2014. Aragon, Navarra, Paul Ricard, Magny-Cours, Le Mans, Nogaro, Le Vigeant, Pau Arnos, La Génétouze, Lédenon, Croix en Ternois, on a bien roulé!

De la casse mais des victoires et beaucoup de chance.

 

Vivement le Printemps.

 

 

 

Les derniers CR sont en bas de page!

NOGARO, fera t'il beau ??? Non...

C'est reparti en fanfare. Quel temps de merde!

Gros avantage nous avons roulé tout l'hiver sous la pluie et la trouille qui l'accompagne finalement s'estompe au fur et à mesure que le printemps arrive. Mais à Nogaro il a fait vraiment moche.

Dieu merci le vendredi, pour ceux qui ont pu rouler, il a fait très beau. 20°. Excellent pour reprendre ses marques et péter une pendule.

Mais samedi, la fin d'un rêve... Accroché à "l'appli" de ce site météo qui a toujours raison, la voilà qui débarque. La pluie grasse qui fait jaillir la gomme et l'huile gentiment déposées par les bagnoles le week end d'avant.

Peu importe, les qualifs du matin sont l'occasion rêvée. Comme le Vigeant, Nogaro est notre berceau. Merci les Coyotes.

La TZ 750 n'aime pas ça et se gratifie d'une place non méritée. Christophe ayant détruit son vilo la veille, il se contentera d'aider les autres pisse-feu en galère. Roland et son 350 ducat' va bien. Heureux! Moi aussi et je me permets au nez et à la barbe des BSA et autres Vincent grey Flash d'arracher la pôle 5s devant la Norton du team RAD. Une surprise pour moi qui ne suis pas du tout à l'aise en principe. Un petit 350 à peine préparé... Et dire que Jean Michel, pas plus tard qu'au mois de Mars à Carole, disait que je passais mon temps à parler de lui parce que je n'arrivais pas à faire marcher mon moteur... Sacré Jean Marie ! Bref 2.19 sur la flotte et 1.58 sur le sec.

1ère course fin de journée, il tombe de l'eau. Il fait froid. Je veux pas y aller... Philippe non plus. Finalement il n'y a que Roland qui ne se plaint pas! Un départ efficace les 4 premiers virages en tête et dans la ligne droite déboitent forcément les avions de chasse. BM 500, Vincent Egli, 350 YR5 et Absaf. Ah quand même! Donc après avoir rouler en moyenne en 2.20, je fini 5ème et 1er des 350 devant Roland et Raymond sur Aermachi 420cm3. C'est lui qui me l'a dit! Mais je le crois pas.

Philippe remonte à la 13 ème place. Malgré l'humidité ambiante. Et en post classic. La saison va être longue pour lui. 15 courses dont 5 en ICGP sur TZ Waddon. Il faut s'économiser.

Christian Pessot avec nous, plein de bons conseils, va tenter de trouver ma fuite d'huile un peu embarrassante. Il manquait un joint Christian, celui de la colonne en haut. Je suis un âne.

Pizza au foie gras puis tout le monde au lit. Demain il fera beau!

Demain c'est aujourd'hui et il pleut de plus belle. Grêle annoncée mais pas vue.

Course à 10h50, à 9h30 le soleil brille. Si si. C'est sec. A 10h30, il drache! Piste détrempée. Ouf.

Donc 2nd départ, idem que le 1err sauf que je reste au cul de Bruno Leroy pendant tout le 1er tour. 2.17. mon record. Il m'attendait je vous rassure. Puis l'Absaf et la BM passent dans la ligne droite. Pas de Norton et pas de Yam. Bien. Ca fait 4 ème et 1er avec le record du tour de ma catégorie.

Philippe jette l'éponge, Roland assure sa seconde place et Raymond sa troisième.

Christophe impatient me fourre un Kebab aux oignons dans le bec, nous récupérons la coupe et direction Paris via Montauban. On ne devrait jamais quitter Montauban..

Le vigneron ? Heuuuu il a sorti deux fois ses meules et il les a rangées deux fois. On ne peut pas dire qu'il ait beaucoup consommé... Pour une fois!

Patron, un Ricard !!!

Ou le VMA au Castelet.

PEK, détendu, à la bière.
PEK, détendu, à la bière.

1, 2, 3 soleil!!!

Fort de mes nuits blanches, je reprends le clavier fébrilement pour tenter de vous narrer ce bioutiful week end européen de la moto rapide et vieille à la fois si l'on fait abstraction des répliques contemporaines imbibées de nouvelles technologies.

5 Pâquerettes au départ et 1 autre en démo.

750TZ, Monos Ducat', 400 RVF, Waddon TZ, 450 Honda.

Tous remontés comme des manches, le Ricard n'allait pas nous la mettre dans l'anis. La météo, changeante tous les jours, je sais c'est pas nouveau et c'est plutôt bien d'ailleurs, annonçait de la pluie et du vent Jeudi, couvert vendredi et soleil pour les courses. Les essais qualifs ont eu lieu le Vendredi aprem, une nouveauté, et les courses réparties entre samedi et dimanche matin.

Philippe en ICGP avec la waddon a de gros soucis de dribble. En revanche l'OW 31 est au Ricard ce que l'orange est au canard! 3 lignes droites qui laissent parler la poudre.

Christophe avec la RVF 400 assure deux troisièmes places . Très belles courses qui démontrent une fois encore le talent de ce futur quinquagénaire. Cette machine en pleine évolution risque de donner du fil à retordre aux hommes de tête.

Roland, notre sauterelle verte, finit 3ème des 350 Vintage et ramène le sourire dans le pays du chichoulet.

Dom en démo, RAS, le 450 Honda revu par Yves Kerlo pour le compte de notre Jean Charles National, respire sans incontinence . Une série amputée de 15mn suite à la présence d'huile sur la piste (comme quoi y'a pas que le VMA qui fuit Monsieur) laisse un goût amer et une envie forte d'y retourner rapidement. Si l'on doit sacrifier la dernière séance pour cause de 800 bornes à se taper, ça fait pas bézèf de minutes sur le bitume.

Pour ma pomme, bonne qualif qui me place en troisième ligne et premier 350. Raymond est dans mon cul avec sa Macchi. Un autre 350 made in Lacey Ducati me côtoie de très près. Les mêmes que l'an passé, ça promet.

Départ foireux, je trouve la moto moins vive qu'à Nogaro, La Macchi me déboite et je me retrouve englué dans une bonne baston entre Norton et Ducati pendant 4 tours. Quatre secondes sous mes temps de qualif et la 112 qui s'en va, je pensais alors être second. la rage au ventre j'abandonne les deux Norton dans le virage du Bosset, le mono Ducati faisant la différence de par sa légèreté. La 112 est à 6 s devant. il reste deux tours pleins, je lui ais mis 3 s aux qualifs, ça peut passer. Tout par terre dans les virolots, Cygne à fond de 5, le Bosset comme je peux en cherchant la vitesse maxi mais dans tous les bouts de droit elle me colle 50m, difficile à récupérer sur les freins malgré mon Fontana 230... Dernier tour, 3 secondes, à donf et je le recolle dans les S. Je lui plante un intérieur de fou debout sur les freins, il ne s'y attendait pas du tout et s'écarte poliment. Entrée de la ligne droite du Mistral, je compte jusqu'à 5 et il me passe. A l'aspi impossible de recoller. La chicane, il est devant, Cygne, il est devant mais j'accélère jusqu'au bout du bout et quand il élargit à l'entrée du Bosset, je plonge en 4 et lui coupe la chique. Je le sais plus frileux sur les courbes serrées. Il est derrière, j'assure tous les points de corde sans pour autant fermer les portes mais je sais qu'il n'attaquera pas. Mon angoisse c'est le dernier virage en épingle et la ligne droite jusqu'au damier. S'il sort à mon cul il me grille. Je plonge en fermant un peu et en sortant large, je gaz et jette un oeil derrière. Il est à 20m, ça ira. Et c'est allé! La Macchi était à 6 s devant, je roulais une seconde de mieux, il m'eut fallu 6 tours de plus. Bravo Raymond, belle victoire. (culé!...)

Seconde course, après avoir vérifier ma primaire que je croyais desserrée et après avoir changé de couronne, il faut y aller!

je me présente (en prégrille) , je m'appelle Henri, j'aimerai bien réussir ma vie, être heureux, gagner de l'argent mais surtout arrêter d'avoir des problèmes électriques alors que je vise la première place!!! Tour de chauffe, un moteur qui ne me plait pas! La crainte du serrage, moins de watt qu'à Nogaro, bizarre. PAN, le départ est donné, j'ai fait ce que je pouvais, La Macchi derrière sur les 300 premiers mètres. La 112 passe devant mais je m'en fou. Et re-PAN, et Beuuuuuuuuuu. Le bras en l'air pour ne pas perdre ma virginité dont je suis assez fier en prenant dans le cul un Norton de 250kg, je me laisse aller peinard vers le poste des commissaires d'où je suivrai la course en première classe.

J'ai perdu la vis qui maintient mon rotor d'allumage en place, ce dernier prenant du jeu décala légèrement mon point d'étincelle (moteur poussif) et vînt péter le capteur qui provoqua ce Beuuuuuuuu que je déteste tant. Raymond se bagarre bien, la Macchi respire et il plante lui aussi de gros freinages pour tenter de décourager la 112. Mais triste fin, il se fait niquer dans le Bosset. (Ne cherchez pas de métaphore ou autre contrepèterie, il n'y en a pas.)

Roland s'est fait larguer par le groupe. Les S recouverts d'huile et d'absorbant non balayés, rendaient la conduite délicate. Il assure la troisième place. Yooooo!

Mais dites vous bien que, après une défaite comme celle que je viens de subir, vous risquez fort de me retrouver très hargneux et vengeur à Croix en Ternois.

Voilà pour le weekend VMA.

La cerise sur le gâteau, mais là c'est une autre histoire, j'ai fais l'endurance de nuit, sur une 1000 MHR que je n'avais jamais essayé, entouré de 4 cylindres d'usine, pilotés par des pilotes d'usine, avec des Staffs d'usine. Qu'est-ce que je fous là????

Je rends service, de jour, à piloter tant bien que mal une moto préparée par Zoye pour Hugues Epailly, de jour. Jusque là tout va bien. Leurs pilotes ayant un soucis de licence.

Premiers tours de roues jouissifs de jour. Un gros tracteur mais qui se laisse dompter comme un bourriquot de manège qui voit passer 200 paires de fesses par jour. C'est lui qui commande mais il te laisse penser le contraire. Premier pilote Hugues Epailly, puis ma poire et Benoît XVI. Le pape du couple conique réquisitionné pour la même raison. Ca dure deux jours et c'est de jour. Mais il a fait nuit et si se faire déboiter par un missile comme si tu étais en solex sur la file de gauche du périf à Paname, de jour, c'est largement supportable, de nuit, parce que l'endurance était programmée night and Day, (je préfère le pousse café mais on a pas le droit), de nuit donc tu es toujours sur le périf, toujours en solex mais en contre sens et tu fermes les yeux. C'est ce que j'ai ressenti en prenant mon relais vers 21h42 pétantes. Contrairement au pape qui va pisser quand on lui annonce que la moto rentre au stand pour lui. Très fort... Pas de miracle.

Plein phare d'origine, ça va, ça éclaire pas mal quand tu accélères. J'ai pu constater qu'en haut des pins il y avait des nids de chenilles. Précisons que le circuit, absolument pas du tout éclairé ni marqué au sol par des bandes rétro réfléchissantes comme eux, ressemble au trou du cul du monde.

Et quand tu freines c'est super drôle, t'as 10 ans d'âge mentale et tu éteins la lumière quand ta grand mère est dans l'escalier. Allumé (tu accélères), éteint (tu freines). Pour résumer quand tu arrives dans une épingle où déjà tu vois rien, et bien, grand mazot que nous sommes, nous on éteint la lumière. C'est impossible de piloter. Heureusement je me fais doubler sans cesse par des représentants de longues portées qui m'éclairent et me font prendre conscience que je suis à gauche des bandes bleues dans le virage du Bosset, alors que je devrais être à droite. J'ai un peu chié dans mon froc pour être vulgaire, mais mon côté scato m'a permis d'y trouver beaucoup de plaisir. Et tout ça au lieu de chercher ma petite panne à la con qui allait me tomber dessus le lendemain. Je vous jure et le pire c'est que tout le monde m'a envié

Mais nous avons passé le damier sans emmerde après 4h de course. Bravo Messieurs.

Tartiflette et au lit après avoir descendu le cubi de Jano. Le mécano-cuistot. Patou, merci d'avoir laissé ton guidon à un poireau. Zoye merci d'avoir fait en sorte que nous ne prenions pas de bielles dans les dents.

Petit détail, le Team s'appelle VISION PLUS. Je vous laisse réfléchir.

 

 

Croix de fer et bras en Ternois

Le week end qui s'annonce ensoleillé est "le" rendez vous de la moto ancienne. Toutes les categories du VMA y sont représentées side compris. 

La position du Team au championnat impose le retour du podium.

Donc nous allons devoir faire face aux furieux sur un tracé court et usant. Gros freinage en bout de ligne droite qui, si tu passes devant, te garantit presque de sortir en tête à l'épingle qui précède l'arrivée.

En théorie...

Donc vive le Fontana 230!!!

Philippe 102, Christophe 100, Roland 16, Michel 32, Jean 66 et Christine, Vincent 101, sur la piste.

Eric, Franck et Dom sur un banc.

 

Mes amis à lundi en espérant ne rien casser d'ici là!

 

Raymond, reste chez toi...

 

 

 

 

 

Le verdict:

1,2,3 nous irons à Croix!
1,2,3 nous irons à Croix!

Championnat Historique du Nord Pas de Calais.

Tout un programme.

Voici l'histoire courte du Team des pâquerettes qui s'en est allé à la chasse aux coupes dans ch'nord.

Fête du travail aidant, nous sommes arrivés le jeudi après midi sur ce très chouette circuit de Croix en Ternois avec la ferme décision de reprendre quelques points à nos concurrents directs. Cette ferme décision qui se traduit par une trouille grandissante 60 mn avant d'enfiler le cuir et une forte envie de pisser toutes les 5mn juste après. Ca se traduit aussi sur la piste par des remontées acides pendant le tour de chauffe. Ca c'est bon! Si tu n'as rien de tout ça, c'est que tu ne donneras pas tout.

Vendredi, matinée humide mais besoin d'essayer le moteur de secours en ce qui me concerne et faire une démule intelligente, donc direction la piste avec Jean et son numéro fétiche, le 66. Philippe et sa 750 se doit aussi de roder ses pneus tout en montant ceux des autres. Roland, l'apprenti sorcier du chichoulet et du mono Ducati, idem, un petit tour pour voir et tapis! Christophe et son 400 RVF, lui qui n'a jamais terminé un week end à Croix espère avoir plus de chance cette année là. Michel, notre viticulteur à la retraite et ses 2 magnifiques mono 450 numéro 32 et 32, ira se débrider le kangourou dans l'aprem et sous le soleil. Ludo, Crasy Racer, un petit nouveau qui façonne l'alu comme moi le boeuf carotte, nous rejoint pour participer à sa première course (il a fini de remonter la moto dans la nuit et 5 jours avant tout était en vrac sur des étagères. Si si.) .

Donc nous voilà tous réunis sous 75m2 de barnum grâce à Continental (nous distribuons et montons les pneus). A noter aussi  le squat de Francis Waddon et de Laurent, avocat sans noyaux venu prendre un peu d'air.

Samedi matin encore une séance d'essais libre. Franck et Dom nous ont rejoint pour assister soit au désastre soit les galériens. Et ils ont bien fait de passer ces 2 là.

La 400 part faire un run, au guidon Philippe, histoire de se familiariser avec la bête, celle qui sera leur cheval de bataille en endurance fin juin. Boîte bloquée au troisième tour. Donc pas de qualif, pas de course et toujours cette malédiction qui poursuit Christophe. Weekend blanc mais pas de chute et tant pis pour la coupette en chocolat. Laurent, l'avocat sans noyaux, se bourre comme un diable avec son 400 zxr. Reconstruction de la moto en plusieurs étapes, aidé par ce dernier évidement.

Vient le temps des qualifs, Philippe prend la 4 ème place, les monos englués derrière les 650 vintages se placent comme ils peuvent: juste derrière ce diable de Charles et juste devant cet autre diable de Raymond; je n'ai plus qu'à bien me tenir. Roland n'est pas loin non plus. Ca va être chaud pour s'imposer dans la première épingle qui n'en est pas une d'ailleurs.

Course dans l'après midi pour les vintages. La trouille! C'est bon mais ça ne suffira pas. Grosse bagarre entre une benelli 350 très performante venue de Belgique et ce diable de Charles parti à fond les ballons et sans nous. La Benelli en perce un piston ce qui me permet d'attraper la seconde place facilement (une fois débarrassé de l'Aermacchi, de la Kawa 350 et du 450 Honda drixton) et ce qui permet aussi à Roland et Jean de gratter une place.

Record du tour perso battu. Donc on peut y croire, ce moteur va bien. Encore 2 courses demain. Il fait super froid. Philippe finira 3ème des 900 Open.

Samedi soir Michel nous sort le cubi de floc pour arranger nos visiteurs du soir (Les amis de la moto). C'est chose faite. Bertrand Perreau devient fou, les chiens rétrécissent, Patrick Cassuto perd des bouts de son corps et les promène en laisse et Laurent, l'avocat sans noyaux, décide de changer de partie cycle. Moi ça va. Je connais. 3kg de spaghetti plus tard je vais coucher alors que l'équipée sauvage revient sur nos terres pour déguster de l'armagnac. Non, non et non.

C'est Dimanche, jour du seigneur, course Vintage vers 10h et des brouettes d'aspirine pour les autres. La peur au ventre, ça sent l'envie de s'imposer! Il faut marabouter la concurrence et faire ses prières.

Plus de Benelli sur la pré-grille, Le Prince Charles descend de son side (Superbe prestation puisque vainqueur sur les 3 courses avec un départ en fond de grille) pour sauter sur son mono qui chauffe entre les cuisses de sa compagne depuis 10mn en pré-grille; c'est parti pour le tour de formation mais il cale. Aidé par des pousseurs que je ne peux pas aimer (c'est pas vrai mais ca fait bien dans le récit), il reprend la piste mais n'arrivera jamais sur la grille. Forcément si tu coupes l'essence alors qu'elle tournait depuis 15mn, ca peut pas aller! C'est ça les jeunes, manque d'expérience...

Champ libre mais Raymond me colle au cul comme la vérole sur le bas clergé. Bagarre avec les pisses feu puis la piste est libre devant moi jusqu'au damier qui m'offre la première place des 350 devant Jean Marie Colleu sans X, en 650 vintage. Merci Maïté... ;-)) (t'as vu Jean Michel, je parle pas de toi pour une fois.) Raymond second et Roland troisième . Jean quatrième mais avec un temps record! Moi je dis très fort bravo.

La foule en délire jetait des bigorneaux!

Philippe même combat. Belle course sous le soleil et troisième place; Ludo galère, moteur poussif.

Troisième course vers 14h30. Là je pense que le petit Charles, 1.85m, va vouloir se venger. Donc pas la peine de tout casser, j'ai ce qu'il me faut mais je me surprends tout de même à rêver de victoire. Mais pas la peine d'insister, un départ merdique et un paquet de moto devant moi qui ne m'inspire pas du tout confiance. Je fini second et Roland troisième; fidèle au poste. Raymond, ayant visiblement tordu une tige de culbu sur la Macchi, abandonne. Jean casse sa chaîne pendant le tour de formation. C'est ballot.

Donc pour les Pâquerettes, trois magnifiques coupes ornées de joyaux. 1, 2 et 3! bravo messieurs. Le contrat est rempli!

Bravo aussi à Thomas Duriez, membre du team depuis la création du Challenge, qui s'octroie la pole en 750 classique sur triumph devant la famille Perlinski et les frères DucatiTwin Bruno et Benoit; bon, en course, impossible de résister à Steeve. Mais 3 superbes courses! Top niveau.

 

Dans 4 semaines c'est "The" race at Navarra! Je vous ferai le compte rendu en Espagoin;

D'ici là, que du bonheur pour vous tous.

 

 

 

Navarra, Houlàlà...

Quatres Pâquerettes au rendez vous: Michel, Roland Philippe et moi même. Une seule coupette. Moche. 

Mais ce circuit est diabolique malgré les déformations du revêtement dans la ligne droite, le virage suivant, à fond, et un des plus chaud, un gauche sur l'angle et à fond de 4 qui se termine par une épingle en montée.

Deux essais libres le vendredi après midi, le matin piste fermée et pluie. Bernard, notre interprète du Happyteam, m'annonce la couleur. Ici si tu roules en 2.15 c'est très bien pour le championnat Espagnole. Lui roulant en 2.11/2.12 avec sa terrible AJR 350. Mes premiers temps en mode découverte mais à fond pour prendre la température du gripe, 1.18 puis 1.16 à la deuxième séance. Content de moi malgré le vent terrible qui nous prend de face dans la longue ligne droite des stands. Je surveille Charles Willot avec le chrono, il est en 2.20/2.22. Il tire trop court. Raymond idem. Je devrai m'en sortir.

Vendredi grand soleil qui se lève après une nuit très froide. Le vent est tombé. Briefing 8h15 puis la grande journée de folie est partie. Planning pas trop serré.

10h30 qualif VMA avec les 750 classic et tous les vintages. 5ème ligne en 2.16, 1er 350 derrière une horde de Pantha 500. Yes. Charles et Raymond derrière. Puis j'enchaîne avec la 1ère séance chrono Espagnole. Je descends en 2.15 très motivé. 3 ème temps des classica B et 9ème au général.

Tout va bien pour la moto si ce n'est ce claquement dans la culasse mais qui n'enlève rien à ses performances.

13h30, deuxième séance chrono Espagnole, j'améliore de quelques dixième mais toujours en 2.15. Je perds le troisième temps pour le quatrième et recule en 12 ème place. Quatrième ligne avec un 450 ducati devant et un 350 que vous verrez en photo. Des avions de chasse qui me colle 2/3 s au tour.

Première course VMA dans la foulée. Super départ au cul des 500 que j'attaque dès le troisième virage, celui tout bosselé à fond de 4. Bon je vous rassure, dès qu'il a eu la ligne droite certains sont repassés et je n'ai pas cherché à suivre. Mais j'aurai pu. Je lâche au bout de 3 tours voyant que Charles était très loin derrière, englué dans les bananes que je lui avais lancées, surtout des Nortons. Je roule 2.18/2.19 histoire de soulager. Je suis passé sous la barre des 2.15 et fini premier avec le record du tour.

Philippe et la 750, malgré un départ ratatouilleur remonte un bon paquet de touristes dans la ligne droite, faisant parler la poudre du 4 cylindres japonais.

Roland casse son moteur à la sortie des qualifs et recasse son mulet à la deuxième course.

Fin d'aprem, course Espagnole et course VMA qui s'enchainent. Changement de transpondeur à l'arrivée, le plein ras la gueule en espérant pouvoir finir, la batterie au Lithium toujours pleine, j'y vais chaud dans la tête. Départ canon, la roue avant qui décolle, et je reste au contact du paquet au moins 3 tours. devant moi la Ossa 18, celle que j'aurai bien aimé rattraper. J'ai tout essayé, les vibreurs, les freinages d'outre tombe, l'aspi, mais rien n'y fait. Pensant à la course du VMA à la suite je relâche un peu et assure. Je fini quatrième mais je suis tombé en 2.1388. Et là c'est canon!

Je retrouve Raoul dans le parc fermé d'où j'ai eu du mal à sortir et direction la pré grille. Sur la piste Charles remarque que ma roue arrière est à plat et prévient les commissaires. Ils me sortent. Lui est trop content. A gagner sans péril on triomphe sans gloire... Je fonce au stand regonfler, on sait jamais ça peut tenir 20 mn, et je reprends la piste juste après le départ donc possible de remonter sur Charles sachant que je roulais 3s plus vite sur 10 tours soit 30 s. Mais prudent je sens que l'arrière se dérobe à nouveau et qu'il est impossible d'attaquer. Deuxième tour j'arrête. Tant pis. Roland a explosé son moteur donc il ne reste plus que Raymond en piste et tant mieux pour lui. Il prend de gros points au championnat mais il les mérite.

Raoul, panne électrique visiblement, la première en 2 ans! Dommage car il est super bien parti et avalait les tours à la vitesse du son.

Fin de journée, on se prend un orage d'anthologie qui ne cessera qu'aux alentours de Bayonne le lendemain.

Voilà, je vous conseille fortement de venir rouler l'année prochaine. Watt a adoré l'Espagne et moi j'ai rien vu d'autre que ce numéro 18 qui passait son temps à se retourner. L'année prochaine je vise le podium avec les Espagnoles et maintenant qu'ils m'ont vu dans leurs roues, ils vont se démener encore plus. Franck tu va aimer si tu aimes la Génétouze, Pau et Le Vigeant réunis sur 3.900km.

Mais avant de faire 2.1388, tu vas en chier...

100 faute à Haute Saintonge!

VMA Haute Saintonge, de la flotte, de la flotte, de la flotte!

Une première pour les Pâquerettes et un scoop pour cette saison 2014, nous n'avons jamais bu autant de flotte. J'ai écris bu pas eu ni vu!  Température ambiante à partir de midi 32° et une piste à 58°, c'est pas tous les jours. Les orages annoncés sont bien passés mais la nuit. Et comme en Espagne, une fois la journée de Dimanche bouclée, craque!  

Les chiens en ont chié. Chétait intenable. Mais contrairement à la Tribu Duriez,  encastrée entre 2 camions, bien à l'abris des courants d'air et sur le bitume histoire de ne pas se mouiller les pieds en cas d'averse,  nous nous étions sur l'herbe, face à l'ouest (vent dominant) pour ne pas trop en souffrir.  

Vendredi, ambiance Sonomètre 95 db, gendarmerie dans les fourrés, contrôle alcoolémie. Le circuit a sur le dos une plainte déposée par des riverains, certainement ceux qui ont apprécié de vendre leurs  terres  il y a 10 ans à prix d'or, et qui maintenant veulent s'en remettre une petite couche dans le porte feuille. Je dis ça mais j'en sais rien.  Donc c'était tendu. Un petit roulage pour essayer le brêlon fraîchement remonté et puis direction la boîte à glaçon parce que c'est pas le tout mais quand il fait chaud il faut boire. C'est le toubib qui me l'a confirmé et moi je suis très respectueux des toubibs.

Le programme du week end c'était courses VMA et endurance. Deux 400 RVF, celles de Dominique Guégain engagées en Endurance. D'un côté la 100 pilotée par Christophe et Philippe, de l'autre la 11 pilotée par Dominique et Geoffrey, son fils, c'est d'ailleurs sa moto en réalité qu'il a broyée à Carole l'an passé, et puis par ma pomme histoire de les soulager un peu.

Samedi matin qualif pour les vintages vers 11h40, 6 ème temps au général et deuxième ligne, 1er 350. Mon Raymond à 1s derrière avec l'Aermacchi. C'est proche. Roland juste après.

En Evo, Christophe deuxième ligne et en Post Classic, Philippe deuxième ligne. Copieuses!!!

Les qualifs Endurances nous placent en cinquième ligne pour la 11 et deuxième ligne pour la 100. Décidément!

Première course vintage à 15h30, sous un soleil de plomb. Enfiler un cuir et attendre 15mn sur un goudron bien bouillant il faut être maso. Mais je préfère ça aux perles.

Belle course, bon départ, belles passes d'armes avec Bruno Leroy qui chevauchait son 350 Honda pour cette fois ci.  Quatrième au général, premier 350. Caméra embarquée donc de belles images à venir. Raymond fini pas loin mais n'arrive pas à nous suivre. C'est une bonne nouvelle pour moi qui pensait avoir trop décomprimé le moteur. Roland nous pète un câble de gaz malheureusement.

Philippe en post classic se régale mais toujours un soucis de robinet d'essence qui se ferme en roulant. Assez gênant sur un 4 cylindres TZ. Christophe plutôt concentré sur l'endurance laisse filer les hommes de tête et se retrouve entre les deux féminines de l'épreuve. Quel charmeur...

Deuxième course vintage dimanche matin, température plus clémente, une averse plombe un peu l'ambiance mais rafraichit la piste. Thomas Duriez ayant roulé en Classic juste avant me rassure sur son état. Pas le sien évidement, vous l'aurez compris. Il s'est bagarré comme un diable avec benoît Rumeau qui ne lachait rien et a fini au coude à coude en seconde position.

Départ sur piste quasi sèche, en trombe. Une fois de plus Bruno se jette sur la tête de course. Je l'ai à portée de fusil et entre nous la BM d'Yvan et les deux Honda de Basignagni et Devillard. Je suis à toc et le moteur respire un peu mieux que la veille. Le mono est dans un état de grâce. 4 tours pour remonter Bruno en roulant dans les mêmes chronos que la tête de course à 3s devant. Y'a de l'espoir mais impossible de faire mieux. 4ème place et re-premier en 350.  Et re caméra embarquée donc re promesse de belles images.

Philippe re merde avec ses robinets et là c'est plus grave, il perd de l'essence sur la roue arrière. Donc il s'arrête intelligemment avant la gamelle. Christophe lui ne prend pas le départ car l'endurance approche à grand pas.

Une endurance superbe et destructrice. Trop chaude. 19 équipages au départ et 11 à l'arrivée.

Christophe et Philippe finissent premier devant une Susuki survitaminée. A 1/2 tour, autant vous dire que c'était tendu.

Pour la 11 que j'ai eu le plaisir d'exploiter à fond (1.07!) pas de bol. Sur les gros freinages la roue frottait sur le radiateur et a fini par le percer. Le moteur a chauffé et Dom a dû sortir. Impossible de réparer; mais quel plaisir mon ami! Merci merci et merci de t'être mis une boîte à Montlhéry 15 jours avant.

L'équipe du team : Franck à la tactique du gendarme, Cyril à la béquille, Christine au panneautage, Perrine à l'extincteur et tout le monde au ravitaillement. Victoire d'équipe menée par un pilote de talent: Christophe, qui passe sous la barre des 1.5 s. Bravo les gars et les filles ( j'ai failli mettre "garces" parce que c'était drôle mais tout le monde n'a pas le même humour.)

Retour sur le bassin d'Arcachon, arrivés vers 22h30 en ayant une petite pensée pour les autres qui remontent sur Paris et retravaillent le lendemain. C'est vraiment trop injuste mais toi, tu auras une belle retraite! Pas moi.

Départ pour Pau la semaine prochaine. La moto reste dans le camion, on fera la vidange sur place. Ou pas. Je déteste sortir l'aimant et ces copeaux qui en disent long sur la fiabilité de ces petits moteurs pourtant si performants.

Merci à tous et vive nous!

 

 

 

 

 

 

 

 

VMA at PAU ARNOS: Orages, eau désespoir...

J-5.

La météo presque clémente jusque là nous annonce des orages violents. Depuis Haute Saintonge je suis resté dans la région, la moto n'est pas sorti du camion. 

Arrivée prévue jeudi soir pour pouvoir s'installer sous les grands chênes, mais avec le temps annoncé je ne sais pas si dormir sous des arbres centenaires est une bonne idée. 

Qualif Samedi et deux courses Dimanche dont une à 8h15 pour les Vintages. Samedi soir il va falloir être sage.

A Lundi les amis!

 

J+1...

 

 

Que les bigotes me jettent des pierres si la simple idée de mêler la moto à la religion fasse trembler leur missels, mais à Pau j'ai vu la Vierge.

Bonjour fidèles lecteurs encore au boulot, nous c'est les vacances et nous en profitons bien comme il faut. Après Haute Saintonge voilà le circuit de Pau, joli tourniquet de 3km tout en dévers et très vallonné.  Idéal pour les petites motos agiles.

Le Team des Pâquerettes est arrivé Jeudi afin de pouvoir s'installer plein ouest, face au vent, sur notre green préféré et sous les grands chênes. Spot très convoité et difficile à négocier avec les placeurs.

Bonne bouffe et gros dodo sous des trombes d'eau. Ca commence! Le green se transforme en Woodstock party et les 80m2 de barnum nous sont bien utiles.

Vendredi matin, la cata. Piste inondée, torrent de boue, du vent à décorner les cocus, inutile d'espérer rouler ce matin. Je n'ai pas touché à la moto depuis Haute Saintonge au grand dam de Franck, le champion 2013 qui se morfond dans son garage en effeuillant ses devis, alors je fais le tour, comme ça vite fait et puis je vais m'assois. J'ai la flemme, c'est les vacances quoi!

L'accalmie arrive pour vers les 14h environ. Hip's. Bien déjeuné moi.

Une séance vers 17h avec Roland et Raymond pour valider ce que j'ai fait c'est à dire rien. Philippe et Christophe roulent aussi mais la piste est humide et le plaisir bien fadasse. Du coup nous nous vengeons sur les aiguillettes de conards et les magrets histoire de graisser nos combardes de l'intérieur.  La pression monte un peu. Comme je roule en vintage nous avons toutes les 750 classic et les 500 classic avec nous. Pas fan parce que les bicylindres nous en collent plein la vue dans les ligne droites.  Oublions la bonne place sur la grille...

Qualif Samedi 12h10. Beau soleil. Pour Christophe c'est fait, 1ère ligne! Pour Philippe c'est moins bon, mais la course est plus amusante quand on part de plus loin.

5 petits tours, 1.40, comme l'année dernière en course, je ne pourrai pas faire mieux donc je sors. J'ai faim. Je ne suis pas certain d'être bien placé mais finalement pas si mal, au milieu des twins Ducati et en 4ème ligne, la bagarre va être sympa mais je sais qu'au départ je vais me faire fumer comme un lapin. La course est prévue pour Dimanche matin et sous la pluie mais la météo est très changeante ici. Afin d'éviter les drames la direction de course comprime la journée du samedi et nous y colle à 18h50. Encore à l'heure de l'apéro. Je crois que pour moi qui suis un petit peu amateur de boissons alcoolisées c'est un plus. Non que je roulasse sous l'emprise de l'alcool, c'est interdit et je respecte, mais l'envie de rentrer plus vite me fait rouler plus vite.

La pression remonte finalement et je croise les doigts pour que le moteur tienne le coup.  Caméra en place je prends la piste, serein pour ma place en course car Raymond est 2 lignes derrière avec Roland. Si je me retiens de vouloir suivre les autres ça ira.

T'as raison, roule doucement ducon. (Ducon c'est moi!). Une fois parti impossible de me retenir. La 900 ss du team RAD est avec moi et je prends un malin plaisir à la suivre.  La BM d'Yvan aussi. Un joli groupe que j'abandonne à mi course parce que je sens que je vais faire une connerie. Raymond est malheureusement arrêté dans le gazon, bras oscillant cassé en deux, et comme je n'ai rien à prouver aux autres je soulage. Record perso battu, 1.3914. Champagne! Je ne finis que 16ème sur 31 assez loin dans le classement.  1er vintage 650, 500 et 350 confondus. Thomas Duriez, notre Pâquerette du Mans, 5ème au général devant Benoit XVI.

Christophe finira 4ème de sa course en évolution, derrière 3 furieux, Philippe après avoir été poussé dehors au départ sans gravité remontera à la 13ème place. 

Place à la fête! Bouquet final vers 23h, des commissaires viennent finir leur soirée avec nous et une bouteille de Mirabelle. Très sympa de partager avec ces bénévoles dévoués et passionnés autant que nous.

 Dimanche on attend les orages pour la course vintage/classic de midi.

Pourvu que ça tombe...

Réveil sous le soleil, les promosport attaquent sur une piste séchante mais encore très marquée par les stigmates de la veille.  Un petit tour pour vérifier que rien n'ait  bougé sur le brêlon, il manque 2 vis au cache culbu, fuite d'huile! C'est tout. L'embrayage m'inquiète mais j'ai la flemme. Je crois en ma bonne étoile et Lourdes n'est pas trop loin. Raymond et Thomas ont ressoudé le bras oscillant donc la course au titre continue.

Bon, quand faut y aller faut y aller!

Batterie, essence, caméra, compte tour, alfano, braguette fermée, bouchons dans les oreilles je suis partant. Prégrille en avance, un peu motivé, et voilà que les gouttes tombent. Merci mon Dieu...

Rien d'inquiétant mais avec un peu de chance ça va en freiner certains.

Départ en trombe, mieux que le samedi et je m'accroche au paquet qui vient de m'enfumer.

Là je ne peux pas raconter la course mais quand la pluie s'est intensifiée légèrement sur une piste chaude j'ai gardé le même rythme. Le résultat est là, 7ème à l'arrivée avec en ligne de mire Thomas Duriez. Mais il m'aurait fallu encore 3 tours pour espérer remonter. Ce qu'il me mettait dans la ligne droite me donnait trop de boulot dans les virages. Il y avait plus de pluie sur la bulle que dans ma tête. Et comme le mono est léger à défaut d'être rapide,  nous sommes restés sur nos roues.  Mais si les roues pètent...

Voilà, c'est fini pour Pau, au Mans dans 15 jours je ne vais pas voir le jour.

Bonne nuit les petits et à très vite j'espère.

 

 

VMA au Mans. Ras le bol de la flotte!

Petit compte rendu vite fait parce que c'est les vacances (Encoooore, me direz vous...) et que franchement j'ai autre chose à faire après 4 jours d'absence.

Week end terrible et torride. Je l'avais prédit .

Tout commence le Jeudi soir par une bonne bourriche d'huîtres vendéennes et stériles, cela afin d'éviter le croisement des races.  A cela rajoutons une plancha, 40 sardines mortes et sans huile, une quinzaine de bons copains et le tour est joué. Ca commence en fanfare et c'est tout ce qu'on aime chez les Pâquerettes.

Gros bordel au niveau des roulages libres, les zévos se retrouvent avec les post classic, 78 motos en piste.  Ca gueule dans tous les sens, à 8h du matin, moi qui comptais faire une bonne grasse matinée.

Et puis j'apprends que les vintages roulent à 9h et 14h, la température annoncée étant de 32°, je décide de faire quelques tours de manège tout de suite et quelques images ridicules dont vous aurez l'exclusivité.

Faire rouler un 350 Ducati au Mans s'apparente à faire le tour de France en VTT. Pas du tout adapté. Mon ami Raymond et non moins concurrent  a course gagnée pour moi. D'autant plus que mon moteur me semble bien fatigué.

Philippe et lové 31 se régale enfin. Christophe en évo itou, Roland et son mono a de gros soucis et se doit de changer de moteur, une fois encore. Thomas Duriez explose le vilo de sa Triumph. Grand geste d'amitié du Pape Benoit XVI qui lui prêtera  son mulet, un touine Ducati. Il en fera quelque chose ce voyou! 9ème aux qualifs et 1er en course devant Bruno Persesky et Benoit Grumeau (Le Pape). Un comble...

Côté Météo c'est la roulette Russe. Alerte orange orage, eau désespoir William!

Ca tombe grave dans la nuit de vendredi à Samedi. Juste après ce super banquet copieusement arrosé. Nicole Duriez, épouse de Super Raymond a tenté le Get 27 pour me déstabiliser. C'est peine perdue! J'adore la menthe.

La piste est humide le matin donc, dans ma tête aussi. Mais pour moi c'est mieux, j'attrape la 6ème ligne et le 18ème temps sur 40 furieux.

Philippe se retrouve loin derrière en 26ème place, la puissance ne passant pas sur l'eau. Mais en course et sur le sec il remontera comme une fusée et finira 3ème 900 Open. Très belle course mon Fifi. Pour nous c'est prévu fin de journée et sur le sec aussi. Christophe 3ème sur la 400RVF, très belle course que je n'ai pas pu voir puisque nous étions en prégrille. Bertrand Perreau qui roulait en 350 ducati en 2013, est revenu avec un Guzzi 850 stock. Sa 1ère course sur le sec sera longue, très longue. De la 6ème place  aux qualifs il finira moins bien placé tout en se faisant plaisir. Sur le mouillé Dimanche il finit 11ème!  Bravo mon Bertrand, c'était pas gagné.

Course Vintage/Classic du soir, espoir: Départ boulet de canon mais poudre un peu mouillée. Je me fais immédiatement déboiter par toutes les grosses brêles et arrive en haut de la côte Dunlop que tout le monde appelle une courbe ici, dans les 10 derniers. L'effet élastique faisant le reste,  j'arrive à la chicane en milieu de peloton. Raymond est devant moi, l'Aermacchi accélérant comme une bête. Le reste de la course c'est le train train. Il m'a fallu me sortir grave les doigts du cul pour revenir à sa hauteur et lui casser le moral. Arrivé 1er en 350 mais en 23ème position et aux termes d'une course mécaniquement usante, je ne suis pas persuadé que le moteur finira le week end.

Re banquet le soir mais sans Get 27, Patrick Cassuto nous sort alors du Calva. Je sors donc des cigares!

La nuit, orages violents vers 5h du mat. La course des Postclassic est donc Wet. Au grand désespoir de Philippe qui m'avouera avoir roulé pour nous! c'est beau l'amitié mais pas le résultat.

Pour les zévos, c'est la kata. une Kawa se vautre et balance de l'huile dans le chemin aux bœufs; résultat des courses  6 chutes sous nos yeux avant que la direction de course sorte le drapeau rouge. Impuissant derrière le grillage tout le monde hurlait pour qu'ils arrêtent le massacre.

3/4 h pour nettoyer la piste et c'est reparti sous le soleil avec les pneus pluie; piste sèche... Re gamelle au départ et Christophe, désireux de ne pas rouler sur un pilote au sol, se couche proprement.  Enervé le garçon à son retour.

Nous c'est sec, Raymond veut cette victoire et sort tous ses chevaux. Moi c'est dramatique. Le moteur ne veut rien savoir et s'essouffle tour après tour. Je réussi tout de même à le suivre et ce sera 3 tours de baston avec des prises de risque maximum pour moi. Mais Avon et l'AM26 que je recommande à tous m'a gardé sur mes roues. A 2 tours de l'arrivée je le double au raccordement en passant sur les vibreurs, il me laisse une porte ouverte à chaque tour, c'est là que j'envisage de le doubler avant le damier, 50 m plus loin. Le dernier tour arrive je suis à son cul et prêt à passer quand je vois au loin un putain de merde de salopard de drapeau jaune agité. Et meeeeeeerde! Si je double sous drapeau jaune je dois lui rendre sa place. Ouiiiinnnnn! Je pleure dans mon casque comme un môme à qui on a piqué son jouet mais sa victoire est amplement méritée. Au cumul je reste 1er du week end.

Mais mon moteur est HS pour Magny Cours.

Allo? Docteur? C'est la noiraude....

Malgré ce temps de merde, encore un bon week end sympathique grâce aux copains et aux copines.

Je laisse Sandro vous raconter ses exploits, il a été au top pour une 1ère!

La leçon du week end, méfiez vous des Air-Bags.

 

 

 

 

 

Sandro dépucelle son Boeing au Mans!

Arrivés le jeudi dans l’après-midi avec une furieuse envie de rouler !!!...

Le Team s’installe à deux pas des Pâquerettes et le petit village se rempli et se monte avec bonne humeur sous le soleil,,,

La soirée se passera dans la même convivialité mais avec une furieuse envie de rouler !!!...

Il faut dire que j’avais UNE FURIEUSE ENVIE DE ROULER !!!...

Je l’avais déjà dit ça ???...

enfin bon,,,

Je me lève avec une … envie d’aller là où on peut pas aller pour moi, un café, je vais chercher mes tickets pour le manège et c’est parti pour mon tout premier tour de roue sur la piste du Mans !!!...

Un régal mais trop court surtout quand on a UNE FURIEUSE ENVIE DE ROULER !!!...

Retour au stand même si j’ai pas encore la piste en main, loin de là, j’ai déjà des points de réglages à changer pour mieux passer cet après-midi,,,

Mes chronos ne sont pas brillants mais c’est qu’un début et ça va descendre naturellement, je trouve plus de repaires dans cette série et je suis à l’aise avec la BO sur cette piste,,,

Il va manquer de la vitesse et il y a trop de poids sur le pilote mais c’est super ca tourne bien et on va faire un beau weekend !!!...

Je regarde la moto et lui dis : « si tu finis bien le weekend je te refais faire la selle pour noël !!!... »

Vendredi soir ou la soirée Auberge Espagnole autant dire l’éclate avec des fous rires et UNE FURIEUSE ENVIE DE ROULER !!!...

Une nuit dantesque ! le déluge et je repense à Yves et sont "LE MANS SUR LE SEC .... CE SERAIT UNE PREMIERE ..."

Allez ! Ca rigole plus là !  C’est les qualif, alors on se sort les doigts du réservoir et on met du GAZ !!!...

Oui mais voilà il pleut toujours,,,

Trois personnes autour de moi pour me saucissonner comme une côte de bœuf sous cellophane,,,

Tu vois le truc dans la barquette avec la grosse étiquette orange fluo « en promo » b’in c’était moi,,,

J’vais vous dire, b’in je me suis régalé sous la pluie, la moto avait quelques ratatouillage mais d’entrée, je jouais avec le grippe pour voir jusqu’où je pouvais accélérer et freiner,,,

Bien drôle cette série qui a été coupée, le temps qu’une grosse averse passe et les qualif ont repris  pour trois ou quatre tours,,,  

V’là t-y pas qu’on m’annonce à la sortie que je suis 11ème sur la grille de départ ???...

je me dis que comme je suis à l’aise sous la pluie si c’est comme ca en course j’ai quelque chose à faire de ce coté là,,,

Bon c’est sur que les qualif i’faut juste être qualifié pour être en course et qu’il y en a un paquet qui sont restés cool sur ce coup là,,,

Ca va vite se confirmer sur la première manche même si j’avais UNE FURIEUSE ENVIE DE ROULER !!!...

D’autres avaient UNE FURIEUSE ENVIE DE GAGNER !!!...

Au briefing ils avaient dit des trucs que j’ai pas tout bien compris ou enfin bref !!!...

On se met en place pour le départ et j’ai de plus en plus  UNE PUT… DE FURIEUSE ENVIE DE ROULER !!!...

Vous connaissez l’histoire du bon ou du mauvais motard ???...

B’in :

Le bon pilote il voit un truc qui bouge, si c’est pas pour lui il bouge pas !!!...

Moi, j’ai vu bouger un truc au loin avec un fanion ou plutôt un commissaire de piste avec un drapeau,,,

B’in j’ai mis tout GAZ EN GRAND AVEC MA FURIEUSE ENVIE DE ROULER !!!...

Juste le temps d’éviter celui de devant qui a dû caller,,,

Trop fort en bout de ligne droite des stands on ne m’a toujours pas rattrapé et il y en a que trois ou quatre devant moi !!!...

Si c’est aussi facile que ça la course ca va être terrible !!!...

C’est quand même bizarre, j’en double un autre comme si de rien était et le groupe de tête est de plus en plus accessible alors qu’on est qu’au premier tour ???...

Ho put… le con c’était que le tour de chauffe et je suis parti avant, bien avant ma ligne !!!...

Du coup au feu vert j’ai pas osé ouvrir en grand et j’ai senti une meute d’affamé derrière moi, sur les coté et bientôt devant !!!...

Je prendre de plus en plus d’assurance sur cette piste même si on me double dans les grandes longueurs je me laisse pas faire,,,

Je pense être pas mal dans les temps et pouvoir tenir une quinzième place,,,

J’amarre une belle Martin Bol d’or rouge N°83 et joue avec lui sur plusieurs tours,,,

Je finis par me le farcir à la ré-accélération mais pas longtemps !!!...

Il s’accroche le rascal et me reprendre dans l’avant-dernier tour !!!...

On était parti pour 11 tours alors que j’en avais compté que 9,,,

Et oui j’avais cru comprendre qu’on roulerait deux fois 9 tours et pas une fois 11 le samedi et une fois 7 le dimanche,,, 

Je commence donc à avoir des ratatouillages en sortie de courbe !!!...

Je fais mon possible pour secouer la moto pour bouger l’essence et finir le dernier tour à l’arrache,,,

Je me fais reprendre des places mais bon c’est le jeu et je finis avec un grand sourire pour cette première,,,

Bon attention, je me suis régalé quand même et surtout à l’attaque avec la 83!!!...

Le fameux commissaire sur qui j’ai failli rouler m’a arrêté à la sortie, je m’excuse de suite, navré de ma connerie,,, 

Lui très, très gentil avec du « j’sais qu’t’es nouveau alors aujourd’hui, j’te le compte pas, c’est pour moi mais demain si tu me refais ca, je te sors !!!... »

Au retour au stand il s’est pas écoulé 5 minutes pour qu’un « premier » copain passe me voir :

« B’in alors ma poule qu’est qu’y t’a pris ???...

Tu t’es fait mordre par une puce ???... »

Et d’autre la tête dans les mains avec du : « b’in qu’est que t’as branlé ???... » 

BREF !!!...

Encore une bonne soirée de rire, d’histoires d’arsouille et je m’endors déjà,,,

Dimanche je me réveille confiant pour cette manche car la pluie est là et donc avec moi,,,

Pénard, je me mets tranquille avec un café au lait dans un coin, quand Mag vient en panique : « vite, tout le monde s’habille ! J’ai été voir les horaires c’est plus à 12H mais à 8H50 !!!...

Mag m’aide à m’habiller pendant que les autres mettent les derniers litres d’essence glanés chez les voisins,,,

Je part en pré-grille, Lulu me regarde et on est confiant sur ce coup,,,

Tour de formation à ma place, sans conneries, rien du tout,,,

Tour de chauffe good !!!...

Feu rouge, feu vert GAZ !!!...     

Je garde plus ou moins ma place, même si je me fais prendre à la Dunlop, je reprends vite les trop confiants sur le grippe,,,

Je trouve mon rythme et prends encore une place en reprenant la 83, les tours s’enchaînent et c’est un régal,,,

Reste quatre tours au panneau et je reste dans mon rythme et finis par arriver derrière la N°18,,,

Dis donc, c’est pas celui qu’était premier hier que j’me dis ???...

Reste trois tours, il m’a pas encore vu et on reste dans son rythme histoire de tenir le chrono sur la 83 juste derrière,,, 

B’in j’ai pas fini de me dire ca qu’il se retourne vers moi et me mets une tôle dans les bouts droits suivants !!!...

Plus que deux tours et il faut refaire tout le travail pour le ré-amarrer et le rascal qui se laisse pas faire !!!...

Un tour, il est plus si loin mais le risque vaut-il la peine, si proche de la ligne et sur le mouillé ???...

Il est de tout façon bien plus à l’aise que moi, connait mieux la piste, sa moto est plus performante et le jeu à ce rythme et bien assez fort pour mon plaisir d’aujourd’hui,,,

Je finis à quelques mètres derrière lui et donc 2éme de la manche du dimanche en catégorie OPEN !!!...

Un pied d’enfer avec presque envie de lui dire merci pour la ballade sur ces derniers tours !!!...

Un très, très bon weekend, une 12ème ou 13ème place au général, une 4ème ou 5ème place en OPEN (à confirmer sur le site du VMA dans la semaine),,,

Un grand merci à tout le TEAM pour m’avoir aidé à participer à cette épreuve...

MAGNY-COURS: BINGO!

Paris, Bordeaux, La Génétouze, Bordeaux, Pau Arnos, Bordeaux, Angoulème, Bordeaux, St Gilles Croix de vie, Le Mans, St Gilles Croix de vie, Brou, Liverdy, Tournus et enfin Magny-Cours! Ca c'est des vacances. Le transporter et ses 220000km tracte notre maison de campagne. Dans la caisse: 2 molosses agressifs, une machine de guerre, un frigo, une caisse à outils, 3 caisses de pièces, 2 chaises pliantes, un tapis environnemental, 75 CD, de la bouffe. Dans la roulotte: Le plumard, une couette, la meuleuse, le poste à souder en panne, la perceuse, un gros marteau, 50m de rallonge, une crêpière, un vélo pourri, des casseroles, du gaz, des lingettes, 3 valises, un couteau à huîtres et 9 tire-bouchons. On se refait pas!

Sans compter je dirai 5000km en 5 semaines.

Et en arrivant sur le circuit, après 3 victoires en vintage 350 et 2 baignades , le cardan gauche pourtant tout neuf de chez Oscaro, tombe par terre. Vous pouvez penser ce que vous voulez mais moi je dis qu'on a eu grave du bol! D'accord il a fallu louer un camion pour rentrer mais imaginez la même panne, au fin fond de la Dordogne, de nuit, en haut d'une côte et sous la flotte et la veille des qualifs...

Voilà pour le prélude; autant vous dire que Jeudi soir et Vendredi je n'avais pas la grande forme. 2 tours de circuit et une cosse qui se fait la malle en plus du reste, ça confirme la poisse. Tentative d'intimidation d'un gourou Angevin mal luné qui ne porterait pas ses fruits? j'ai du sang breton et un team ultra fort qui, à force de coup de floc, me fera oublier ma peine. J'aime ce camion. Snif!

Il s'en va sur un plateau sans fruit de mer. Sophie débarque avec son mojito, les filles se jettent sur les crêpes salées/sucrées et tout disparaît. Quelle bonne idée. Soirée casquette et samedi matin qualifs avec un nouvel arbre à came remonté le mercredi précédent chez mon ami Zoye qui fera son petit effet puisque je descends de 4s mon temps de 2013. 1s seulement me sépare de ce bon Raymond, qui, avec son Aermacchi, risque fort de s'imposer. Magny-Cours est fait pour les gros moteurs. Ses 38cv devraient avoir raison de mon pauvre mulet. Si si 38. Puisque tu m'as dit 35 j'en déduis 38. C'est comme ça. On me l'a fait pas, voyou...

Ca c'est dit!

Dom, papa poule, accompagne Geoffrey, son fils ainé, qui s'essaye en évolution sur un 400rvf. C'est grâce à lui et sa grosse bouboule que notre roulotte est rentrée Dimanche soir. Encore merci mon ami.

Philippe et son TZ réplica 750 OW31 est là aussi pour s'imposer. Un long tracé comme celui là laisse ses chevaux dominer la session même si l'avoine manque un tantinet dans la cervelle de notre coucou national.

Roland, après avoir ressoudé son piston avec de l'amour et du chichoulet nous refera la même le samedi matin. Incroyable préparateur low cost, ce grand bonhomme vaut le détour. Il détient la palme du plus économe des mécanos de tout le plateau. Ca mérite une médaille en fin de saison. Champion de France de la récup. Donc samedi après midi et pour la course de 18h, il re change de moteur. Respect.

La course: Parlons en. Sur utube vous avez le détail et ça m'évite de regarder fondre les glaçons de mon mojito. Trop sucrée, cette boisson délicieuse a l'inconvénient de rendre le bout de mes 3 doigts collants et provoque par la suite l'arrachement de certaines touches de mon clavier.

Pour un verre, un demi itron vert, une uillère à soupe de sure de anne, pilez la menthe fraîche ave un pilon, ajoutez le sure, puis le itron. Bien mélanger. Mettez a dans le fond d'un verre transparent de antine, rinez le fond du ontenant ave la ahassa, versez dans le verre de antine, rajoutez 2 uillères à soupe de glae pilée puis omplétez, s'il reste de la plae, ave du shweeps. Pas de Perrier surtout. Mélangez, plantez-y une paille et aspirez!

Bref top course, une chasse au Raymond qui comme à l'accoutumée s'envole en début de course, me laissant me débattre avec les pisses feux. Petit à petit je grignote mon retard et je retrouve les 400 Honda, 2 Ducati 600 et Jean Marie Colleu sans X qui, ayant eu la mauvaise idée de remonter son embrayage avant l'apéro, ne pourra pas suivre le rythme imposé par nos fidèles montures.

Malgré tout le respect que je lui dois, surtout dans le nez, je finis devant mon bon Raymond. Mais comme au Mans, le moteur s'essouffle et je crains le pire.

Pendant ce temps là, notre Philippe crame son embrayage et ne peut pas finir la manche. 4 départs d'affilés c'est trop pour sa monture.

La nuit portant conseil et l'Armagnac confirmant mes choix stratégiques, je monte le moteur de secours dès mon réveil . Je passe sur le détail de la soirée, sur la Nicole qui, après avoir refusé 3 fois de l'Armagnac, accepta le coup de la petite cuillère et du susucre trempé dedans. Du Raymond qui a dû noyer son chagrin dans du pinard de bas étage avant de venir nous voir et j'en passe. Tiens à propos de Jean, il a acheté un bateau le bougre!!!

Dimanche matin, il fait beau. Un miracle. Mais vers midi c'est le déluge. Moustic ayant cramé sa Guzzi motobell en protwin et pour ne pas perdre trop de point, prend le départ avec le mulet de Benoit Rumeau. Un 750 Ducati Couple Conique, face à des KTM et autre monstres bolognais. Incroyablement fou comme pari. La météo plus que capricieuse lui impose l'abandon. Tous les autres sont en pneu pluie. Equerre dans tous les virages. Ce garçon est totalement dingue... Chapeau bas.

15h Philippe s'habille et se lance. 5ème place sur la grille, une course magnifique et une seconde place perdue dans le dernier virage et dans le dernier tour. Podium et tout et tout!

Nous, c'est pour 17h. Même combat, même scénario, ce moteur va bien et les passes d'armes sont jouissives. Vidéo à l'appui vous constaterez par vous même la différence de puissance.

La victoire est au bout mais je commence à me dire que rouler en 500 classic pourquoi pas...

Dans 2 mois c'est la finale au Vigeant. Avec 42 points d'avance je suis un peu à l'abri mais si je casse...

Une fois n'est pas coutume je tiens à remercier Europe-assistance qui m'a planté mon camion à Nevers sans aucune nouvelle depuis samedi, Patrick Tran Duc pour cette sympathique photo avec Evelyne, Dom pour m'avoir accompagné à Moulins Vendredi, chez Europcar qui me facture 500€ un allé simple, les sœurs Nicoles pour d'une part les crêpes et de l'autre les photos sensationnelles, Sophie pour sa menthe fraîche et ses bisoux collants, Hubert que je n'ai pas percuté mais qui a eu très très chaud aux fesses... Evidement ma délicieuse épouse qui m'accompagne dans tous mes délires, et Raymond, merci de revenir à chaque fois parce que sans toi, soyons clairs, je me ferai bien chier.

 

Endurance Ducati Club de France

C'est dans 2 jours et la météo recommence à faire des caprices! 

Actuellement dans le sud-ouest, à 2h du circuit de Haute Saintonge, je crains que d'avoir oublié ses bottes est la plus grosse connerie de la semaine!

 

On vous dira ça plus tard...

 

Plus tard c'est maintenant:

 

Endurance façon Mary poppins

 

Une fois n'est pas coutume. Deux fois un peu moins donc je vais commencer par la faim puisqu'on a les moyens.

Rillettes de sardines, pâté d'araignée et huîtres de chez la mère Françoise, ça c'était le panier garni du cailloux de côte ou tête sans plume, notre pompier d'amour et non moins cousin épatant qui a fait le déplacement de St gilles croix de vie, croix de bois si je meurs je vais en enfer. Mais l'enfer c'est les autres disait mon prof de français avant que j'ai eu l'âge de poser le cul sur un piège à soupapes. Pompier bon oeil, on connait, de Bonneuil c'est ringard alors je retourne au commencement pour ne pas vous laissez sur la votre et vous expliquer la fin.

Nous avons fini sur le podium avec un micro. Parler c'est pas mon truc alors j'ai dit une grosse connerie qui risque de nous faire naître des ennemis chez des sexagénaires en mal de performance. (Et hop, une autre...)

Je cite: "Plus ils grossissent, plus ils vieillissent et plus ils montent en cylindrée, et bien nous on est resté en 350 et on vous emmerde..."

On vous emmerde oui mais sur la piste pas dans la vie de tout les jours. Que ce soit bien clair parce que même si la moitié d'entre eux est sourdingue, j'ai bien peur que nous nous fassiassent une réputation de merde à tort.  C'est dit et écrit,  donc quand vous les croisez, n'hésitez pas, expliquez leur.  Ils sont innoffensifs...

Oubliez le résultat et remettez vous dans le contexte d'une météo improbable pour un mois d'Aout; 25/30°, plein soleil.  Le TPM, trophée prout Mono, organisé par le DCF (Ducati Club de France)  regroupe un max de brêlons mono cylindre et nous envoie sur une piste pendant 3 heures histoire de faire marcher le buisness des revendeurs de pièces racinges.  31 équipages au départ, 20 à l'arrivée. Comme au BOC mais de jour.

le Team des Pâquerettes, à la fleur de l'âge, a engagé 2 teigneux, la 101 et la 101, l'une pilotée par couille de loup qui n'a pas roulé depuis 9 mois, et l'autre par un pétomane fatigué par sa saison au VMA. Le moteur un peu moins, c'est le principal. Celui de mon prof de Français qui disait "l'enfer c'est les autres" alors qu'il ne faisait que répéter ce qu'il avait appris 30 ans plus tôt, le chien de Mickey.

Bref, citron, facile mais après 2 jours de circuit  j'aime bien la propreté,  Il y avait aussi le couple Roland/James, James, parlons en, un poète so british et un peu Suisse, qui finira au pied du pied du podium pour une sotte histoire de fil électrique. Ca je comprends pas! Non mais c'est vrai, perdre une course à cause d'une cosse à deuballe...

L'autre couple par adoption, c'était Zef et ludo "sont-dans-un-bâteau". Crazy Racer et pas que, Crazy Man qui nous a fini sa belle monture genre 1/4 h avant le départ. Zef, (Welcome) patient et patient non plus, visiblement excellent pilote, faisait sa première dans notre "Scudéria".  Ils ne sont pas tombé dans l'eau et finissent 4ème  au pied du podium. Une place bien méritée. Martine, pompière, coursière épouse et ménagère y est certainement pour quelque chose. Bon bain!

Donc Beber le pompier et Jean Charles, l'homme qui tombe à pic puisqu'il est arrivé à 13h30, soit à l'heure du départ, pour nous aider, formaient le team de la 101.  Un ravitaillement prévu seulement. Trop facile. Fallait juste penser à intervertir le transpondeur.

Le problème avec mon réservoir de 14L qui devait me permettre de remonter à Paris sans faire le plein, c'est qu'en freinant fort l'essence dégueulait par le joint du bouchon. J'aime pas les bouchons c'est pour ça que je passe mon temps à les retirer quand j'en vois un. Ou deux. Donc il est prévu aussi un petit complément de 5L pour le deuxième relais. Finger in the nez.

La course, nickel. 7ème temps au qualifs, beau départ de CdL (couille de loup), et c'est parti pour 45mn. Seul l'équipage en 350, François De Camaret (encore lui!!!) et Kevin cheylan pouvait nous inquiéter. N°60. 2 tours d'avance à l'arrivée seulement; on avait pas le droit à la petite cosse qui se balade...

Météo topissime, organisation sans faille (il a pas pu venir) , deux bonnes soirées dont une, un réveil Dimanche avec des croissants, du pain frais, de la confiture maison sur un air de Dipe Purpule, et un kit broderie pour Martine, là, Cécile, tu as frappé fort. Au nom de tout le monde et si tu nous écoutes, merci.

2h d'image à venir mais à la différence des courses, en endurance, c'est dans les stands que ça se passe. Et là pas encore d'image...

Et Mary poppins dans tout ça c'est quoi la vanne ???

Et bien pour signaler au pilote qu'il devait sortir, nous utilisions un parapluie blanc et bleu, type familial et je vous assure que c'est loin d'être con! Si on tourne la tête pour regarder évidement, hein CdL ?... Toujours mieux qu'une serviette éponge mauve!

Alors l'année prochaine on remet ça et ça vous laisse 10 mois pour vous monter un brêlon.

Petit budget et bonne ambiance!

 

Allez, Chiche...

 

 

 

Le train train du Vigeant...

 

Une fois n'est pas coutume. Je suis bien plaçé pour le savoir et rien n'est gagné tant que tu n'as pas payé le dû d'un retard permanent au sein même de l'altercation permanente de la mal chance et du hasard.

Si vous n'êtes pas d'accord c'est pas grave. Et si vous avez compris quelque chose alors que ça m'échappe totalement c'est que votre place est à côté du Père Fouettard, celui la même qui nous a permis de ne pas trop briller ce weekend.  Contrairement au soleil qui lui ne nous a pas quitté.

Tout commençate par un ouragan qui fît s'envoler dans la nuit de Jeudi à Vendredi notre beau barnum immaculé, à 22h, alors que celui qui l'avait gentiment installé dormait profondément à quelque KM du lieu du drame. Jean Le Houx, Lehoux, de retour par minou (un grand classic!) avait décidé d'arriver bien avant pour être sûr de prendre la flotte sur la tronche. Nous, nous ne partîmes que le vendredi matin, travail oblige. Arrivés vers 11h45, grande panique pour les essais libres. Il me restait 15mn pour décharger et prendre un ticket sinon c'était pour 18h le soir; Les séries étaient blindées car le matin, pas de roulage. Piste inondée et brouillard. Même problématique que l'an passé, toutes cylindrées confondues. J'ai donc roulé avec un 916 Ducati, des CB 500, un R1 et des trucs que je savais pas que ça pouvaient exister. Donc 5 tours et je sors pour rester en vie et conserver mon capital chance évitant ainsi la panne à la con de 2013 qui permît à un jeune cocu de gagner le championnat à ma place. Celui là même qui me traita de petite bite hier parce que je ne n'avais pas gagner la seconde course, faute de couille. Sans couille et sans bite autant dire qu'il me prend pour une bête  de foire puisque je suis poilu et sans poitrine!

Bref passons, je ne suis pas froissé.  Si je l'avais été j'eû été repassé!

Philippe, Christophe, Roland, Jean Charles, Jean, Christine et Serge, le mécano spécialiste du 2 temps et des phrases interminables: voilà ce que vous pouviez trouver sous les 36m2 de barnum.

Un team des Pâquerettes au presque grand complet. Objectif du week end, finir et ramener des coupettes. Ce sera 2 coupettes de 3ème ( Roland et Philippe) et une coupette de second (Ouam).

Vendredi soir, soirée Cassoulet bière fromage pinard. Roland fête son départ à la retraite. La familly Duriez se joint à nous. Tard dans la soirée et la gueule en pente certains disparaissent. Nous verrons bien demain pour les qualifs si le cubi était bon.

Qualifs Vintages, 10h40, frais comme un gardon, je me lance et pète un bon temps puisqu'en 3ème ligne. Charles Willot, avec un transpondeur défectueux (comme souvent...) se retrouve en 4ème ligne. Charles c'est le jeune fougueux en mono 350 qui rêve de me battre à chaque fois qu'il vient. Il y est arrivé mais comme il a aussi la poisse, ça marche pas à tous les coups. La course est à 14h40. Je suis un peu tendu car si je foire, je foire le titre. Donc il faut assurer mais quand c'est parti c'est parti et là, je veux jouer. Bagarre avec Charles qui restera un demi tour devant moi. Seulement...  Il suit mais ne passe pas. Malheureusement pour lui drapeau noir au 6ème tour (il perd son bac récupérateur). Même sans ça il était derrière de toute façon.  Raymond fini second et Roland et Jean respectivement 3 et 4.

Donc le titre est dans la poche sauf réclamation.

Le soir c'est un peu la foire. A défaut de méchouis, spaghettis et whisky écossais mais dans l'autre sens. Il reste une course le Dimanche pour la forme. Evidement l'autre est remonté comme une balle ou comme un string passager sur cul de selle de R1, si vous voyez ce que je veux dire! Charles veut me pulvériser et me prouver que je suis trop vieux pour jouer. Ce qu'il ne sait pas c'est que je suis un sale gosse.

Dimanche matin course d'endurance suivit de la superbe course classique et régulière de Thomas sur sa 750 Triumph. Nous c'est pour 16h. Mais vers 15h gros carton chez les "Experts". 8 missiles au tas au bout de la ligne droite, 2 blessés graves et le médical bloqué ce qui retarde considérablement les courses. Ca c'est pas grave. L'Hélico étant occupé, on attend 1h les ambulances. Les courses passent de 10 à 5 tours. La piste est maculée d'absorbant. Pas très réjouissant.

Départ foireux, vitesse qui saute et Charles qui me passe évidement avant le 1er virage. Je le reprends tout de suite dans le suivant, par l'extérieur. Entrée de la ligne droite il me colle au cul. Re intérieur pour lui dans le pif paf. Je le colle comme un chewing gum sous une semelle d'espadrille. J'ai plus de frein et surtout une vitesse de sortie de virage plus importante. A l'entrée de la ligne droite des stands, accroché et à l'aspi pour combler la différence de poids (...) je me retrouve à sa droite pour le virage du bout. Je ne lâche pas et je sais que lui non plus. Finalement j'attrape mon gros frein pensant que ça allait mal finir et comme ma charmante épouse surveillait ça de très très près, je débranche mes couilles et dévisse ma bite. Je redresse un peu et lui évidement attrape ses freins à ce moment là me forçant à l'écart et cet écart m'amène sur une flaque d'absorbant qui envoie directement à mon cerveau l'ordre de relâcher les freins afin d'éviter la catastrophe. Donc tout droit mais pas dans les graviers. Je reprends la piste mais j'arrête là les conneries d'autant plus que mon réservoir se balade à droite et à gauche. L'élastique est sur la piste depuis le 1er tour!

Raymond me remonte comme une balle de Flipper, Roland n'est pas loin. Et puis c'est l'arrivée.

4 tours j'avais oublié, c'est pas long... Donc 3ème. Je revisse ma bite et rebranche mes couilles.

Fin de saison sans gamelle. Un bilan plutôt positif malgré mes déboires de graissage. Pas facile de ne pas casser avec nos tromblons. Tout se joue sur la fiabilité.

Roland pour la petite histoire casse son moteur aux qualifs, en remonte un pour la course, le casse au damier. Il a fait la deuxième course avec mon moteur de secours et a eu la gentillesse de pas me doubler! Merci Roland.

Voilà, pour les autres résultats je manque d'info mais tout le monde est resté sur ses roues.

Tout le monde est rentré chez soi. Le salon moto Légende de Vincennes sera l'occasion de reboire un p'tit coup. Mais déjà l'envie de rouler se fait sentir...

C'est vrai que c'est bientôt le Printemps. Mais l'année prochaine, j'arrête!

Merci  à tous ceux qui passent nous saluer, à tout ceux qui nous achètent des pneus et bientôt des T shirts, ca nous permet de vous payer des bières!

Comme dirait l'autre, "On vous aime, Putain!"

 

 

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